Ces jours-ci, contrairement à ces jours là…

Publié le par Stéphanie

Plus que de la tristesse, le départ des parents crée à chaque fois un grand vide, un vide plus profond chaque année. Après un mois «  A toute allure » (c'est une private joke, désolée), j’ai comme toujours cette drôle de sensation, une sensation de « et je fais quoi maintenant ? ». C’est une vieille amie maintenant, on se connaît bien toutes les deux depuis 6 ans que je vis en France. « Et je fais quoi maintenant ? », maintenant qu’ils sont partis.

Et bien NON, enfin pas trop ! Pas cette année. Vous pouvez ranger vos mouchoirs. Oui cette année le calendrier a joué en ma faveur. Un de mes plus grands kiffes en France vient de se produire cette semaine. Mais de quoi donc elle parle ? Mais du changement d’heure bien sûr. Si je devais choisir un truc magique ici, ça serait celui-là. Un gadget pour certains, mais pas pour moi. C’est mon plaisir à moi, mon plaisir unique et personnel, presque sensuel : ça se passe dans ma tête et ça se voit sur mon sourire et à mes pieds, au bout de mes claquettes qui ignorent fièrement les regards étonnés que les parisiens leur lancent. Ce changement d’heure est une bulle d’oxygène, une vraie joie, une dope absolument planante. Une joie qui grandit au fil des jours, le temps que je réalise, que mon inconscient méfiant y croit vraiment : « Ca y est, c’est sûr, on aperçoit le bout du tunnel ». La fin de l’hiver. Si l’annonce d’un hypothétique printemps me laisse de glace, le changement d’heure me donne des envies de terrasses, de rosé frais et de partie de Uno à Montsouris. Oubliés les intolérables préceptes qui recommandent d’attendre mai pour faire ce qu’il nous plait, parce qu’en avril c’est l’histoire du « fil ». Insupportable ! Depuis dimanche dernier Paris est en heure d’été, en été dans le ciel et dans mon cœur. Mais pas de précipitation, en attendant le rosé dans le parc, on se contentera humblement, en ce week-end annoncé pluvieux, d'un brunch chez les petits nouveaux de Losserand.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, mon vélo est réparé. Autre miracle de l’heure d’été, qui a donné le courage qui manquait à Franck le bricoleur (pas celui de Valérie Damidot) pour sortir ses outils après le boulot ! Je vais pouvoir à nouveau faire peur aux vélibs inexpérimentés et hésitants. Une pensée compatissante aux futurs calédoniens qui vont la regretter l'heure d'été, au vue de leur départ sur le caillou qui approche à grands pas: un petit mal pour un grand bien…
Bref même si elle est annoncée pour les mois à venir dans d’autres domaines, la rigueur est derrière moi et c’est tant mieux.

Publié dans Ô Joie - Ô Miracle

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A
Enfin, la fin de l'hiver, c'est vite dit non  ?BisesAmelimelo (congelée à peine rentrée de Marrakech)
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